A l’image de certaines start-ups, il faut savoir pivoter également quand on fait des relations presse. Jean-Michel Rallet a eu deux vies, la première comme pionnier dans le Private Equity, la seconde comme humoriste. Ce virage, il l’a amorcé en 2017 après avoir été exclu par ses associés. Il le raconte, ainsi que beaucoup d’autres choses, dans son spectacle intitulé « Changement de vie (in)volontaire ». Quelques médias régionaux se sont intéressés à son parcours, notamment Le Dauphiné Libéré ou encore France Bleu, mais les grands médias nationaux n’accrochent pas spécialement, ne donnent pas suite. Au détour d’un échange téléphonique, quelques semaines avant le début du Festival Off d’Avignon auquel il participe pour la deuxième année consécutive, il me confie combien il a perdu lors de sa première participation, toutes les erreurs à ne pas commettre et les frais essentiels qu’on ne soupçonne pas pour un artiste participant au Off d’Avignon. Pour exister médiatiquement, il fallait aussi se démarquer puisque des milliers de spectacles se jouent durant cette période. France Bleu Vaucluse et Actu.fr aiment cette angle différenciant. Cette transparence a payé puisque, comme il le dit lui-même, il a probablement été le seul humoriste du Off à être dans Le Monde, Le Figaro et Les Echos.
